Air Thé Thé
C'est le coeur un peu lourd et les doigts pas mal crispés que je reviens par ici. Une certaine honte intime à délaisser ainsi cet espace, pourtant si sympathique... Chers lecteurs, si la lassitude de la mise à jour stérile de ma page ne vous a pas fait partir, re-bienvenus, voici les dernières nouvelles neuves d'ici et d'ailleurs, et surtout de moi-même, car j'en connais un rayon sur ce sujet-là. Tout d'abord, je vous laisse reprendre votre souffle après la nouvelle qui va suivre : j'ai acquis un sapin de noël. Oui. C'est dingue, j'en conviens. C'est un pas de plus vers la vie d'adulte, quoi. Mon premier sapin à moi, juste à moi (enfin, à nous, mais sur mon initiative, j'insiste et j'assume). En 9 ans de vie hors du nid parental, je me lâche enfin niveau sapin de noël. Je ne sais pas si c'est lié aux rêves où je perds ma peau, ou autres amusements de ce style, mais visiblement je mature, messieurs dames. Et je l'ai décoré ! Mais oui ! Astucieusement, qui plus est, car j'ai acheté 60 mètres de bolduc blanc et ai réalisé pas mal de frisouilles disposées désormais sur les petites branches. J'ai craqué au bout de 20 mètres, ce qui fait qu'il reste 40 mètres à utiliser, si quelqu'un est preneur... En revanche, petite déception : il ne sent rien. Rien du tout. Je n'ai plus qu'à acheter un pschittt odeur sapin de noël. Mais finalement, non. Il ne faut pas aller trop loin non plus, sinon je ferai quoi, dans vingt ans ?! Rien à voir, mais je ne sais pas si ça vous fait la même chose : qu'est-ce que c'est retors, le temps qui passe, vindiou. J'ai des tas de projets et d'envies, et j'en réalise, allez... 5%. Oui, ce doit être commun à tous ceux qui ont du projet et pas de talent... mais c'est pas ce que l'on fait de plus rigolo. Gestion de la frustration, quand tes semaines se passent au boulot et que le WE la bonne crève de derrière les fagots se décide enfin à te tomber dessus, histoire de te pourrir ton moment de liberté gagné à la sueur de ton front et à la faible lueur de l'écran... Du coup, c'est enfiévrée que j'ai vu Henri Texier et ses invités aux Nuits des Musiciens hier soir. Un moment musical d'un tel niveau que les mots formidable ou merveilleux semblent petits. Rarement il m'avait été offert d'entendre une telle prouesse, un tel ensemble, un truc qui te scotche vraiment en somme... L'homme avec qui je partage ma vie, mon appartement et depuis peu, un sapin de noël, a même battu la mesure et secoué la tête, ce qui est un signe de grande (gigantesque) qualité.
A part cela, je dois noter au compteur de très belles retrouvailles avec mon ancien coloc montréalais, retrouvailles ponctuées d'expressions et d'accent québécois. Et un bien bon week-end lillois avec la cigogne, qui connaissait le potchlevetch ou un truc du genre, et qui sait presque le prononcer. On a traversé la ville de part en part (du moins dans les rues qui nous attiraient l'oeil). Très rapidement, j'ai pu me repérer géographiquement grâce au Body Shop. Pour respecter l'esprit et la dignité d'un véritable WE entre amies, nous avons dormi dans l'hôtel de la gare à côté d'un sex-shop, dégusté les bières locales, mangé les plats les plus gras, baladé nos trombines à travers les rues et fait les boutiques. J'ai craqué au Body Shop, donc, et la cigogne a eu la subtilité de me laisser seule quand la vendeuse m'a proposé la carte "fidélité" ou autre. J'ai cru que ça baissait ma facture mais non, ça l'augmentait. Bref. Apprendre à dire "non" peut être un bon challenge pour mes 27 ans, je pense. Et surtout, et c'est là le plus beau, nous avons vu le film le plus mauvais de tous les temps. Et oui !!! Et à travers cette critique facile de cette oeuvre minable, c'est la politique actuelle et le gouvernement non moins actuel que je fustige, bien sûr. Comment peut-on accepter de financer une telle ineptie ? Comment peut-on se dire dialoguiste quand on prévoit des passages "muets" à chaque moment "un peu" clé ? Et quand on sort pour toute blaguounette "l'amour c'est comme la moquette, ça s'use" mmm ??? Je pose la question, car c'est une vraie question... Et comment peut-on assumer d'être comédien(ne) quand on a autant de charisme qu'une endive cuite ? Bref, n'allez pas voir Ce soir je dors chez toi vous risqueriez de ressortir un peu énervés. Enfin, sauf si vous voulez étudier les stéréotypes et autres pensées toutes faites. Et encore, louez le DVD, vous pourrez sauter les longueurs.
Voilà. Sur ce déversement de bile et de vilenie, je vais continuer d'écouter un très bon album (le dernier Stacey Kent, pour ceux que ça intéresserait) et m'en aller me coucher, histoire de redémarrer la semaine en forme, hein...
Et, c'est terrible, ça fait tellement longtemps que je n'ai même pas de dialogues amusants à vous offrir. Vivement 2008. Pour être cohérente, je ne mets pas d'images. Je sais, je suis cruelle.
4 Comments:
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhh enfin...
ça va mieux..
ta gobeuse préferée
Le pire c'est que je le connais cet hotel à côté du sex shop...
En même temps, il serait de mauvais présage que ça sente le sapin chez toi...
Sinon, je crois que j'étais passée à côté de la blagounette sus-citée...merde. Elle était ben drôle.
Damn! moi aussi je suis allée passer un weekend à Lille ya pas longtemps (le dernier de novembre en fait)! Par contre pas d'hotel sex shop, mais un loin du centre avec plein de punks à chien qui ont gueulé toute la nuit, trop bon.
biz!
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